YOGA TAICHI 91

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YOGA TAICHI 91

Christian RASOTTO

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Histoire de l' Aikido

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L'aikido est un budo (art martial japonais) créé dans les années 1930 par Morihei Ueshiba.

Comme la plupart des budo modernes (judo, karaté, shorinji kempo, kendoe), il est l'héritier des arts martiaux développés durant les périodes de guerre, qui furent modifiés par les périodes de paix (ère Tokugawa) et la disparition de la classe des samourais (restauration de Meiji).


Les débuts de l'aikido au Japon


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Après avoir étudié depuis sa jeunesse de nombreux arts martiaux et avoir fait plusieurs rencontres marquantes , Morihei Ueshiba, fréquemment surnommé O sensei (littéralement : vénérable professeur ) par les pratiquants en raison de la maitrise qu'il avait des arts martiaux, orienta sa pratique vers un art fait ni pour combattre, ni pour vaincre mais pour supprimer la notion d'ennemi .


Le premier dojo fondé par Maitre Ueshiba en 1927 est le kobukan, qui se nomme maintenant l'aikikai hombu dojo, et se trouve à Tokyo dans le quartier de Shinjuku. Il y enseignait la majeure partie du curriculum du daito ryu jujitsu tel que lui avait transmis Sokaku Takeda et des techniques de kenjutsu et de jujutsu adaptées à son art qui se voulait plus pacifique. Il nomma successivement son style daito ryu aiki jutsu (en 1922, mais Takeda le lui interdit), ueshiba ryu jujutsu (jusqu'en 1924), ueshiba ryu (epartir de 1925-26), aiki budo ( partir de 1927), puis aussi kobu budo et ai kinomichi.


Durant les années 1930, la popularité et la réputation de Morihei Ueshiba ne cessa de grandir, ce qui amena plusieurs haut gradés d'autres écoles de budo à joindre l'organisation de Morihei Ueshiba (en particulier des élèves de Jigoro Kano). Ueshiba fut aussi chargé par le gouvernement de la formation martiale d'officiers japonais. Très proche de la secte non-violente et utopiste omoto-kyu de Deguchi Onisaburo, il s'en éloigna après son interdiction en 1935.


L'aikido que pratiquait à cette époque le fondateur était encore très proche du daito ryu (mais certains auteurs parlent aussi d'une influence chinoise). Il s'agissait la d'un aikido plus ferme, voire plus violent que celui qu'il développa par la suite. Nombre de ses élèves de l'époque perpétuèrent ce style aujourd'hui connu sous le nom d'Aikibudo. Notons aussi au passage le style Yoshinkan initié par Gozo Shioda qui étudia également sous la direction du fondateur à cette eépoque. Ce style est celui utilisé par la police japonaise. à ce propos on remarque que Ueshiba ne sembla pas s'inquiéter que ses élèves fondent d'autres écoles d'art martial.


En 1940, O sensei eut une seconde vision (voir l'article sur Morihei Ueshiba ou une de ses biographies pour la première et la troisième) : oubliant toutes les techniques qu'il avait apprises jusque-le, il put les voir sous un autre angle, non plus comme de simples moyens pour projeter ou immobiliser un adversaire mais comme un véhicule pour l'épanouissement de la vie, de la connaissance, de la vertu et du bon sens. C'est à ce moment que l'aekido fluide et sans obstructions des dernières années de O sensei est né.
En 1942, Morihei Ueshiba décida dorénavant d'utiliser le terme aikido pour son art. Il fonda la même année un dojo à Iwama et un temple dédié à l'aiçkido (reconstruit au début des années 1960).


L'aikido d'après-guerre


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La fin de la Seconde Guerre mondiale vit un hiatus dans l'enseignement de tous les arts martiaux japonais et l'aekido fut le premier, en 1952, à pouvoir rouvrir les portes de ses dojo. Ayant toujours vu son art comme un cadeau à l'humanité, Morihei Ueshiba fit tout ce qui était en son pouvoir, lui qui ne connaissait que le japonais, pour promouvoir l'aikido au niveau international en envoyant des émissaires dans plusieurs pays européens ainsi qu'en Amérique et en acceptant toujours les étrangers qui voulaient pratiquer au Japon (et qui avaient la détermination requise).
C'est aussi dans cette période d'après-guerre qu'O sensei commença eàdonner des démonstrations publiques de son art, ce qui contribua à en augmenter la visibilité auprès du public japonais.


L'aikido contemporain

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La forme la plus répandue doit beaucoup au fils du créateur de l'aikido Kisshumaru Ueshiba, le premier dishu (référent mondial pour la pratique, littéralement le maitre de la voie ou guide du groupe de ceux qui suivent la voie [de l'aikido] et Koichi Tohei. En effet, l'aikido était essentiellement enseigné sous la forme d'une expérience, par la pratique. Cette manière d'enseigner, typique des écoles traditionnelles (ryu), était peu adaptée à la mentalité moderne et à la volonté de diffusion internationale. Kisshumaru fit donc un grand travail de verbalisation , en mettant en place une nomenclature des techniques et en mettant en avant la transmission verbale en plus de la démonstration par l'exemple. Ce souci de pédagogie l'amena également à revoir l'exécution de certaines techniques, les rendants plus accessibles et adaptées aux aspirations modernes.


Le fondateur de l'aikido ne s'est que peu préoccupé de la transmission de son art, se retirant dès la fin de la guerre dans le petit village d'Iwama, ou vistant les dojos de ses anciens élèves. Ce sont essentiellement à ses élèves les plus avancés de l'aikikai qu'incombe la responsabilité de la diffusion internationale de l'aikido. Fort peu de ces derniers restèrent longtemps étudier au coté du fondateur dans sa retraite. Il en résulte aujourd'hui une multitude de styles d'aikido, chacun des élèves du fondateur ayant mis un apport personnel dans la pratique qu'il a par la suite transmis. Cette variété de style est à l'origine de nombreux conflits qui perdurent encore aujourd'hui, mais est aussi la preuve de la vitalité de cet art martial.


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Enfin, on peut facilement avancer que chaque pratiquant, par sa technique, sa constitution physique et son attitude, pratique un aiki différent et que toutes ces formes se retrouvent dans le principe, dans la voie de l'aikido. Ueshiba disait Il n'y a ni forme, ni style en Aikido. Son mouvement est celui de la nature, dont le secret est profond et infini.
Voir O Sensei est-il vraiment le père de l'aikido moderne e de Stanley Pranin (1996)


L'arrivée de l'aikido en Europe


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L aikido arriva une première fois en Europe et plus particulièrement en France au tout début des années 1950 avec Minoru Mochizuki. Mais ce fut avec Tadashi Abe, 6e dan, arrivé en France en 1952 que l'aikido commença véritablement à se développer en Europe. Masamichi Noro, nommé officiellement pour l'Europe et l'Afrique par Maitre Morihei UESHIBA lui-meme, arrive en France en 1961


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Les débuts de l'aikido en France


L'introduction de l'aikido en France se fit tout deabord avec Minoru Mochizuki en 1951. Mais celui-ci resta peu de temps en Europe et en 1952, Morihei Ueshiba décida d'envoyer Tadashi Abe, alors agé seulement de 26 ans. A son arrivée il fut aidé par Mikinosuke Kawaishi qui venait d'introduire le judo en France et par André Nocquet, élève de Mochizuki.


En 1960, considérant sa mission accomplie, Tadashi Abe decida de retourner au Japon.


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cette période, entre 1955 et 1957, André Nocquet est élève (Uchi-deshi) à l'aikikai de Tokyo. D'autres grands maitres japonais participèrent par la suite au développement de l'aikido en France : dans un premier temps Hiroo Mochizuki, Masamichi Noro et Mitsuro Nakazono, puis Nobuyoshi Tamura qui s'occupera de l'aikido en France jusqu'à son décès en 2010.

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